Il était une fois …

Il était une fois un pommier dans un superbe verger d’Ariège face à la chaine des Pyrénées.

Quand est arrivé le temps de la récolte, ce pommier fût heureux de voir arriver une personne qui goûta ces pommes et les trouva bonnes.

Puis vint un couple tout aussi heureux de croquer la pomme.

Vint un groupe qui cueilli ses fruits dans de pleins paniers, heureux qu’ils étaient de la récolte pour l’hiver, heureux qu’une partie de la récolte allait être convertie en jus pour la fête.

Certaines pommes furent un régal pour les oiseaux, les écureuils, pour les ânes venus manger celles qui étaient tombées auprès de l’arbre.

Certaines allèrent nourrir la terre et peut-être qu’un jour quelques pépins deviendraient d’autres pommiers ?

Il n’est jamais venu à l’idée du pommier que les poiriers et cerisiers du verger ami avaient une vie meilleure ou étaient plus beaux, plus recherchés, plus aimés.

Il n’est jamais venu à l’idée du pommier que ces frères pommiers avaient une vie meilleure ou étaient plus beaux, plus recherchés, plus aimés.

Il n’est jamais venu à l’idée du pommier qu’il devrait être ailleurs.

Il n’est jamais venu à l’idée du pommier que le fruit détaché de sa branche par des mains féminines étaient plus respecté que celui cueilli par des mains masculine ou par les mains d’enfants, ou par les mains d’un couple amoureux ou par les mains d’amis aimants.

Il n’est jamais venu à l’idée du pommier que le fruit détaché de sa branche, tombé aux pieds de l’arbre était moins bien, moins bon, que celui parti dans une corbeille.

Il n’est jamais venu à l’idée du pommier qu’il était mieux, meilleure parce que cette année ses fruits étaient plus nombreux que ceux de l’année passée.

Hummm mes Ami(e)s, soyons des pommiers et donnons nos fruits avec la même simplicité et la même joie, je nous le souhaite à toutes et à tous.